Le gouvernement burkinabé et la Confédération générale des entreprises (CGE) ont signé une charte pour soutenir les PME du pays et en faire de véritables acteurs de croissance.

Au Burkina, les Petites et moyennes entreprises (PME) représentent au moins 80% du tissu économique. Mais faute de financements et d’accès aux commandes des marchés publics, ces petites structures peinent à subsister. La nouvelle charte signée récemment par le ministre burkinabé du Commerce, de l’industrie et de l’artisanat, Stéphane Sanou, et Alassane Kouanda, président de la Confédération générale des entreprises, devraient faire bouger les lignes.

Ce  nouveau  document contient des mesures incitatives en matière d’organisation interne, de financement, de sous-traitance, de formation professionnelle, de fiscalité et d’accès aux marchés et à des sites aménagés pour les PME burkinabés. Objectif : faire de ces Petites et moyennes entreprises de véritables acteurs de la croissance du pays. «Le gouvernement s’est engagé à faire des PME le véritable levier de la croissance économique au regard du rôle qu’elles jouent dans la création de valeur ajoutée, des emplois et de la lutte contre la pauvreté», indique Stéphane Sanou.

D’après Alassane Kouanda, cette charte «est un outil qui viendra soulager énormément les chefs d’entreprises des PME» et permettra «aux PME de bénéficier d’une large gamme d’avantages qui vont du financement aux services non financiers comme la formation».

Cette charge voit le jour huit mois après l’adoption, en avril 2017 par le Parlement burkinabé, de textes de loi pour la promotion des PME et l’organisation de la concurrence au Burkina Faso. De nouveaux dispositifs qui devraient permettre à ces jeunes pousses de s’affirmer davantage sur le marché local.

Par Baye Sakho