En prélude à la 8ème Edition HUB AFRICA, prévue les 15 & 16 septembre 2021 à Casablanca, grand-messe qui réunit bon an mal an plus de 8 000 décideurs, dont des entrepreneurs de toute taille y compris une cohorte de 30 startups venus d’une dizaine de pays africains et de la diaspora, investisseurs, institutionnels, chercheurs, étudiants et universitaires… Zakaria Fahim, Fondateur et Président HUB AFRICA, et son équipe, et des intervenants de renom, parmi lesquels :
– Hugues MBADINGA MADIYA, ministre du commerce des PME et de l’industrie /Gabon
– Félix ANOBLE, Ministre de la Promotion des PME en Côte d’Ivoire
– Leïla Farah MOKADDEM, Directrice Générale à la BAD pour l’Afrique Australe
– Taoufiq LAHRACH, Secrétaire Général de la Caisse Centrale de Garantie-Rabat
– Khaled HUSSEIN, Directeur par intérim du Bureau de la CEA pour l’Afrique du Nord,
– Hafou TOURE SAMB, Cabinet de conseil HTS Partners

Ont présenté, ce jeudi 11 février 2021 de 16 h à 17h30 heure de Casablanca le Small Business Act for Africa (SBAA), dans une conférence modérer par le journaliste radio Mehdi TAOUSSI.

Le président de HUB AFRICA a introduit la séance, soutenant que le SBAA arrive à point nommé. Il est revenu sur sa genèse avant de la placer dans son contexte et faire le lien avec l’entrée en vigueur de la ZLECAf qui peut être un excellent tremplin pour l’entrepreneuriat en Afrique, et thème de la 8ème édition HUB AFRICA (15 & 16 septembre 2021 et portant sur « La ZLECAf, accélératrice du Développement des entreprises en Afrique »).

Il n’a pas omis de soutenir que cette présentation s’inscrit en droite ligne des actions entreprises par HUB AFRICA qui n’a cessé d’être une force de proposition depuis sa création, il y a une dizaine d’années. Je peux vous rappeler l’instauration du Statut AUTO-ENTREPRENEUR au Maroc (loi 114-13 aujourd’hui adoptée), et notre combat parmi les pionniers ayant défendu le Crowdfunding, dont le Projet de Loi n°15.18 (relatif au Financement collaboratif), vient d’être adopté, le 1er février 2021, par la Chambre des Conseillers.

Grosso modo, il reviendra sur :

Pourquoi le SBAA ?

Dans un contexte marqué par un climat des affaires, en clair-obscur, par endroits, avec uniquement l’Ile Maurice dans le top 50 du dernier rapport Doing Business 2020 et un potentiel énorme, en dépit d’une population qui va doubler en 2050 et essentiellement jeune, plus de 60% des terres arables non exploitées, un déficit criard en infrastructures de base, une industrialisation encore lente, l’esprit d’entreprise est essentiel aux économies nationales. L’Entreprise augmente le niveau de vie, crée de la richesse et résout les problèmes à condition qu’elle accède aux marchés, surtout chez la Petite et la Très Petite entreprise. Dans ce contexte, il nous a paru essentiel d’organiser un événement de dimension continentale, avec un certain nombre de propositions pour aider les TPME à traverser cette phase difficile et à se préparer au « New Normal ».
La charte stipule que le SBAA garantira aux petites entreprises une «juste proportion» de contrats gouvernementaux et de ventes de biens excédentaires. C’est un puissant levier, un tremplin pour faciliter l’accès des TPE-PME aux marchés publics et permet de remplir leur carnet de commandes.
Cette proposition, pour permettre aux TPME Africaines de surmonter l’impact de la crise du COVID-19 et de se projeter dans l’après-COVID.

Ses Missions :

  • Assurer la transition vers le formel de 80% des activités qui restent informelles dans nombre d’économies africaines, via le véhicule de l’Auto-Entrepreneur;
  • Rendre la TPE-PME performante et compétitive dans le moyen terme;
  • Réserver une part et simplifier l’accès à la commande publique en dématérialisant et généralisant une démarche « Marché public simplifié »;
  • Mieux informer la TPE-PME et la Microentreprise;
  • Réduire les problèmes de trésorerie par des avances pouvant aller de 30 % à 50 % du montant total de la commande;
  • Grâce au déploiement de la facturation électronique, améliorer les délais de paiement aux fournisseurs;
  • Lutter contre le travail illégal et contre les fraudes au détachement de travailleurs, afin que les entreprises maintiennent leur compétitivité;
  • Encourager l’alphabétisation et l’écriture des langues locales et internationales dans les entreprises;
  • Soutenir le développement des startups et de l’innovation en s’engageant à consacrer un minimum de 2 % de la commande publique régionale à l’achat innovant.

Et les Propositions de HUB AFRICA :

  • Améliorer le climat des affaires via une meilleure gouvernance organisationnel, un focus AUTO-ENTREPRENEUR, des réformes fiscales, allègements et incitations, simplifications des procédures administratives ;
  • Promotion de l’Innovation et de la Technologie ;
  • Favoriser l’accès aux marchés et à la commande publique ;
  • Renforcer l’accès aux financements.

Tour à tour les intervenants ont répondu, dans un élan synergique, à la série de questions :

1-Comment pouvez-vous porter ce projet au niveau de l’UA et de votre pays ?
2- Êtes-vous convaincus que le digital doit être l’épine dorsale du SBAA ?
3- Comment accélérer les financements alternatifs (crowdfunding et Business Angels) et sortir de la dette ?
4- Quels sont les enjeux du Small Business Act pour l’Afrique ?
5- Pourquoi l’Afrique n’a pas négocié un SBAA ?
6- En quoi un SBAA serait un outil de puissance pour l’Afrique ?
7- Comment agir sur les forces en présence pour obtenir cet outil de puissance économique ?
8- Qu’en est-il de la matrice socio-dynamique des acteurs africains positionnés sur un SBA Africain quel que soit sa forme ?

Cette e-conférence a permis d’arriver aux conclusions suivantes :
Pour l’ensemble des intervenants, le SBA est un projet structurant pour le continent. Les ministres des PME des deux pays à savoir le Gabon et la Côte d’Ivoire se sont engagés à déployer et porter le SBA dans leurs pays respectifs. Les organisations multilatérales : la BAD et l’UNECA ont rappelé l’importance de formaliser cet engagement pour qu’il puisse être porté aux plus hautes instances notamment l’Union Africaine et en faire du Small Business Act for Africa un outil structurant pour la ZLECAF au service de nos TPME et autoentrepreneurs.

Pour plus d’informations :
Contacter Thierno Khayar Kane,  chef de projet HUB AFRICA
e.mail : t.kane@hubafrica.co
www.hubafrica.co