Le Sénégal a abrité la deuxième édition du concours panafricain de robotique “Pan African Robotics Competition” (PARC). Occasion pour inciter les jeunes à s’intéresser aux technologies.

Des collégiens et lycéens du Sénégal, du Mali et de la Gambie ont dévoilé leurs talents en robotique lors de la deuxième édition de cette compétition panafricaine qui s’est déroulée du 16 au 20 mai à Dakar sur le thème “Made in Africa”. Le défi consistait à monter et à programmer des robots à partir de kits mis à leur disposition. Ensuite, ces robots doivent être télécommandés par les élèves pour déplacer des objets d’un point A vers un point B. Les équipes sont évaluées en fonction du nombre d’objets convenablement déplacés durant le temps imparti pour l’épreuve.

«L’objectif est de préparer les jeunes africains à devenir des leaders en science et en technologie et aussi de leur montrer l’utilité de la science et de la technologie», indique le Sénégalais Sidy Ndao, fondateur de Sen École et initiateur du concours. D’après lui, c’est aussi une manière de mettre en pratique les disciplines en physique ou en chimie apprises à l’école.
Plus de 310 élèves répartis en 31 équipes ont pris part à ce rendez-vous financé par la Banque mondiale, selon les organisateurs. Le collège d’études moyen (CEM) Fara Mbodji de Saint-Louis (région située au nord du Sénégal) s’est distingué dans la catégorie “Collèges”, tandis que le “Senegalese American Bilingual School” s’est illustré dans la catégorie “Lycées”.

Dans la catégorie dédiée aux projets, ce sont les jeunes sénégalaises de la Maison d’éducation Mariama Bâ qui ont remporté la palme, pour la deuxième année consécutive, grâce à leur pompe «made in Africa» pour lutter contre les inondations. «Cette compétition va permettre aux élèves de comprendre comment les STEM (science, technologie, ingénierie et mathématiques) peuvent être utilisées pour trouver des solutions à des problèmes africains», précise M. Ndao, qui, avec ses collaborateurs, souhaite étendre ce programme dans d’autres pays du continent.

Par Baye Sakho