Kinshasa Digital Academy, une école privée de formation de codeurs et développeurs informatiques, a ouvert ses portes dans la capitale congolaise.

Les Kinois ont désormais leur établissement digital avec l’ouverture de la Kinshasa Digital Academy. Cette école privée propose des formations intensives et pratiques en codage et développement informatique aux jeunes Congolais. Ces derniers, assistés d’experts locaux et internationaux, y recevront des cours intensifs et pratiques sur le numérique pendant une durée de sept mois. Elle compte parmi ses partenaires la présidence de la République, l’Union européenne, les ambassades de France, de Suisse, d’Allemagne, l’ONG Internews et Facebook. Cet établissement fait partie du réseau d’écoles de code mis en place par l’organisme français Simplon dans plusieurs pays africains.

Former des profils polyvalents

Plus de 1 000 candidatures ont été enregistrées pour la première promotion. Quarante jeunes (dont 40 % de filles) ont été retenus au bout de quatre étapes de sélection après avoir évalué leur degré de motivation. Chaque élève a reçu une bourse de 5 500 dollars qui lui permettra de couvrir les frais académiques et le matériel informatique. 30 bourses d’une durée de deux ans ont été octroyées par Orange RDC aux apprenants en plus d’une connexion internet.

Concrètement, les formations sont axées sur deux domaines: le développement web, pour former des techniciens qui pourront créer une application web avec toutes ses fonctionnalités, et le référent digital, pour mettre sur le marché des techniciens polyvalents capables d’accompagner les entreprises dans leur transformation digitale et développer les projets numériques. A l’issue de la formation, les lauréats seront accompagnés pendant deux ans par l’école pour faciliter leur insertion professionnelle. Parallèlement, Kinshasa Digital Academy envisage l’organisation de hackathons, ateliers et masters class à travers son centre de formation ainsi que le développement de cursus sur mesure pour les entreprises et les institutions.

Par Baye Sakho