Au Soudan, la transition du pays vers la démocratie, déjà très fragile, serait en danger. Des forces militaires détiennent depuis ce matin le Premier ministre et plusieurs autres ministres. Les auteurs du coup d’État ont suspendu la constitution et décrété l’état d’urgence. Confirmation par le ministère soudanais de la Culture et de l’information qui a déclaré que les forces militaires avaient placé le Premier ministre Abdallah Hamdok en résidence surveillée et l’ont obligé à publier une “déclaration en faveur du coup d’État”. Ce dernier aurait refusé « d’approuver le coup d’État », a indiqué le ministère, avant d’être transféré vers un lieu inconnu. Des appels à une désobéissance civile ont retenti, en dépit de la coupure d’internet et beaucoup de manifestants sillonnent les rues de Khartoum, dressent des barricades et brûlent des pneus…