A l’ère de la connectique, du Big Data et des IoT (Internet des objets), nous assistons en Afrique, à l’instar de ce qui se passe un peu partout dans le monde, à l’éclosion de nouveaux modèles économiques qui emploient de nouveaux process pour proposer de nouveaux produits. Les opérateurs s’accordent aujourd’hui sur le fait que de profondes transformations modifient les comportements de tous les acteurs du marché. Gwenaël Hervé, directeur général de Hiscox France, soutenait naguère que: «les startups misent généralement sur l’innovation, pour se démarquer et touchent tous les domaines: données personnelles, automobile, habitation…».

En Afrique, l’Assurtech s’inscrit sur une bonne tendance à la hausse.  Qu’il s’agisse d’assurés, d’intermédiaires, de compagnies d’assurance et/ou de réassurance, les opérateurs  sont tous concernés sachant que les domaines investis vont de la relation client à l’intelligence artificielle et la personnalisation des offres, en passant par la baisse des coûts et des tarifs, le big data, donc les objets connectés, les véhicules autonomes, la dématérialisation des contrats d’assurance, la gestion des contrats d’assurance par internet, la gestion des sinistres en ligne, les nouveaux services (assurance à la demande ou collaborative)…, services aux assureurs ou assurés, distribution ou courtiers, achats groupés.

Par Daouda Mbaye