La nouvelle centrale thermique de Jerada, d’une puissance installée de 350 MW, est une centrale à charbon qui fonctionne en base avec une production annuelle de 2 400 GWh, soit 7% de la demande nationale en électricité, vient de recevoir la visite de Abderrahim EL HAFIDI, directeur général de l’Office National de l’Electricité et de l’Eau Potable (ONEE). Il était venu s’enquérir des conditions d’exploitation de cette centrale.
Boubker El Badri
Le mercredi 30 mars dernier, Abderrahim EL HAFIDI, directeur général de l’Office National de l’Electricité et de l’Eau Potable (ONEE) a effectué, une visite de travail à la nouvelle centrale thermique de Jerada, mise en service en décembre 2017. L’objectif de ce déplacement sur cette centrale était de s’enquérir des conditions d’exploitation. Doit-on rappeler qu’elle utilise les dernières technologies, en termes de désulfuration et dépoussiérage des fumées et traitement des eaux usées, ce qui lui permet de se conformer aux normes environnementales mondiales.
Le constat a été fait que la centrale thermique de Jerada apporte une contribution effective à la satisfaction des besoins du Maroc pays en énergie électrique, avec un coût de kWh très compétitif. Le DG de l’ONEE a aussi salué les impacts socio-économiques très positifs pour la région de Jerada, notamment à travers la création de 250 emplois pour les jeunes de la région, ainsi que l’achat de plus de 16 000 tonnes par an de charbon local, auprès des coopératives de charbon de Jerada.
Aussi, la centrale participe à la création d’une dynamique économique dans la région, par le billet de la sous-traitance des prestations de transport de charbon, de gardiennage, de nettoyage et de maintenance des installations.
Un contrat Operate and Maintenance (O &M)
Pour la petite histoire, la centrale thermique de Jerada a été construite (en 2017) par la société chinoise SEPCOIII, sur une superficie de 19 ha. Un contrat O &M avait alors été établi avec cette entreprise pour l’exploitation et la maintenance de cette centrale sur une durée de 5 ans renouvelable. Sa construction avait nécessité 355 millions de dollars, montant financé à hauteur de 85% par la banque chinoise CHINA EXIMBANK.
Un contrat de valorisation des cendres issues de la combustion du charbon avait été établi avec une société spécialisée dans leur utilisation des cendres pour la production de briques. Un tel dispositif a généré la création de plus de 100 emplois locaux pour les jeunes de la région