Lors de l’assemblée annuelle de la Banque africaine de développement (BAD) qui s’est tenue à Abidjan cette semaine, le candidat à l’élection présidentielle Amadou Hott (www.AmadouHott.com) a dévoilé sa vision globale de la transformation économique de l’Afrique, en mettant l’accent sur l’intégration régionale, l’engagement du secteur privé et un financement abordable comme pierres angulaires de son programme, dans le cadre de plusieurs engagements médiatiques avec des médias africains et internationaux.
M. Hott, qui a été vice-président de la BAD pour l’énergie, la croissance verte et le changement climatique et ministre sénégalais de l’économie, de la planification et de la coopération, a souligné le besoin urgent d’accélérer la transformation de l’Afrique par des réformes audacieuses mais pragmatiques. Il a souligné l’importance de l’intégration régionale et de l’amélioration de la connectivité pour favoriser la croissance économique, appelant à renforcer les infrastructures et les mécanismes commerciaux pour libérer tout le potentiel du continent.
« Nous sommes 1,4 milliard d’habitants, mais nous sommes dispersés dans de nombreux pays, chacun avec ses propres règles et réglementations. Pour attirer des investissements massifs et créer des emplois, nous devons travailler sur notre intégration et améliorer le commerce intra-africain », a-t-il déclaré lors d’une interview accordée à CNBC (http://apo-opa.co/4jkyitr).
Un pilier central de l’agenda de M. Hott est la promotion de l’engagement du secteur privé en tant que moteur clé de la création d’emplois et du dynamisme économique. Il s’est engagé à tripler les opérations de la Banque en faveur du secteur privé au cours de la prochaine décennie, notamment en créant une vice-présidence dédiée au développement du secteur privé. Cette nouvelle structure vise à rationaliser la collaboration avec les entreprises de toutes tailles, des PME aux grands conglomérats, et à développer des lignes de crédit et des garanties sur mesure pour les banques africaines.
S’agissant du coût élevé du capital en Afrique, M. Hott a appelé à des mesures urgentes pour réduire les coûts d’emprunt en améliorant les notations de crédit et en réduisant les primes de risque. Il a fait valoir qu’un financement abordable est essentiel pour accélérer les projets de développement et soutenir la croissance des secteurs public et privé. Dans une interview accordée à Bloomberg (http://apo-opa.co/3ZF7hd4), M. Hott a expliqué comment il entendait tirer parti de la richesse nationale de l’Afrique. « Nous ne pouvons pas nous permettre d’attendre que d’autres nous fassent avancer. L’avenir de l’Afrique ne reposera pas seulement sur un soutien extérieur, mais aussi sur nos propres richesses, nos talents et notre capacité à structurer des opportunités à grande échelle. Nous devons le faire nous-mêmes, et la Banque doit être au centre de cette transformation », a-t-il déclaré.
La vision de M. Hott donne également la priorité à l’éducation et au développement des compétences. Dans une interview accordée au grand journal Nigerian Newspaper Business Day (http://apo-opa.co/3ZD6jOw), M. Hott a expliqué comment sa propre histoire avait inspiré sa vision. « Je ne crois pas que l’avenir de l’Afrique doive se construire sur l’exportation de ses talents par nécessité. L’émigration doit être un choix et non une stratégie de développement. Lorsque nos jeunes partent parce qu’ils ne trouvent pas d’opportunités chez eux, ce n’est pas une réussite, c’est le signe que nous devons faire plus », a-t-il expliqué.
Se positionnant comme un leader unificateur, M. Hott a mis l’accent sur son intention de favoriser un environnement d’agilité institutionnelle et d’impact accru, et de rationaliser les opérations de la Banque pour qu’elles soient plus rapides, plus vastes et plus efficaces. Il a également souligné l’importance de la collaboration entre les parties prenantes régionales et non régionales, les banques de développement, le secteur privé et les entrepreneurs africains, et a proposé que la Banque serve de pont entre toutes ces parties prenantes. Il a appelé à une action collective pour relever les défis urgents du continent, notamment le chômage des jeunes, la pauvreté et les inégalités. « Ma passion, c’est l’Afrique. J’ai toujours cherché à mobiliser des ressources, à établir des partenariats et à obtenir des résultats, non seulement pour mon pays, mais aussi pour l’ensemble du continent », a affirmé M. Hott.
Alors que l’Afrique est confrontée à la baisse de l’aide, aux incertitudes géopolitiques et à l’impératif de création d’emplois, la vision d’Amadou Hott pour la BAD indique une voie de transformation vers l’autosuffisance, la croissance dynamique et la prospérité partagée.
Distribué par APO Group pour Amadou Hott, Candidate for the Presidency of the African Development Bank Group.
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