Les 1er et 02 novembre 2022, la ville du Détroit accueille les travaux de la 28ème session du Comité Exécutif des cités et gouvernements locaux d’Afrique, ainsi que son Conseil panafricain.

Les travaux de deux importantes rencontres des cités et gouvernements locaux d’Afrique se sont déroulés les 1er et  02 novembre 2022 à  Tanger devant un parterre, comprenant des élus de gouverments régionaux et locaux africains, mais aussi des membres d’honneur du Comité Exécutif des cités et gouvernements locaux d’Afrique (CGLUA).  Les sessions ont été rehaussées par la présence de Mme Fatimetou Abdel Malick, présidente CGLUA, MM. Mounir Laymouri, président de l’association marocaine des présidents de conseils communaux (AMPCC), Jean-Pierre Elong Mbasi, SG du CGLUA, Paulin Claude Danho, ministre ivoirien des Sports et président de  l’union des villes de Côte d’Ivoire, de Habib Al Alami, SG Wilaya de la région Tanger- Tétouan-Al Hoceima…

A l’entame des travaux, portant sur, entre autres, l’adoption du Plan de Travail 2023-24 et le budget 2023, la présidente du CGLUA n’a pas manqué d’exprimer la reconnaissance de l’organisation à SM le Roi Mohammed VI pour le soutien constant depuis l’installation de son siège à Rabat en 2008. Des remerciements qui sont aussi allés au gouvernement marocain pour ses appuis multiformes et à L’IMPACT pour son accueil à Tanger.
Avant d’entrer dans le vif du sujet, elle a salué le rôle joué par la délégation africaine au Congrès mondial de CGLUA du 10 au 14 octobre à  Daejeon en Corée du Sud, singulièrement dans la sauvegarde de l’unité au sein de CGLU Monde. Quant aux membres du Conseil panafricain, ils ont statué sur la 9ème édition du Sommet Africités de mai dernier à  Kisumu au Kenya.
La présidente de CGLUA a aussi souligné que l’étape de Tanger servira de préparation à la participation africaine à la COP 27, dans quelques jours.  « C’est le moment de faire le plaidoyer d’une COP de l’adaptation pour matérialiser les engagements de l’accord de Paris. », a-t-elle défendu. C’est d’autant plus juste que l’adaptation est, avant tout, une affaire territoriale, a-t-elle ajouté.

Revenant sur Tanger, ville idéalement située et lieu de métissage culturel et civilisationnel, elle a évoqué la visite sur le projet de construction d’une stèle symbolisant le km zéro de la voie de coopération Nord-Sud.
Mounir Laymouri, de son côté, a mis l’accent  sur le rôle central joué par CGLUA en matière d’inscription des villes et collectivités locales au cœur des projet de développement durable. De son avis, ces rencontres constituent l’occasion de promouvoir l’action commune sur le continent pour aller vers la réalisation des OMD. Le président de l’AMPCC a plaidé que Tanger soit, au cours de cette étape, une plate-forme de réflexion unifiée sur la gestion du développement local.
M. Mounir Laymouri a notamment fait remarquer que les réunions ont lieu dans un contexte marqué par plusieurs défis aux élus locaux africains, en termes de gestion locale et d’enjeux liés au changement climatique. Il a salué leur engagement face aux questions liées au développement local, à la préservation des droits des générations futures et à la consécration de la conscience commune quant à la réalité de l’Afrique et de ses potentialités.
A noter que la veille de l’ouverture de cette 28 ème session du Comité Exécutif, s’est tenue l’assemblée constitutive du Réseau des Jeunes Elus Locaux d’Afrique (YELO), avec l’élection de son président Erragheb Hormatallah, President du Conseil Communal de Dakhla, de son Bureau Exécutif et la détermination de sa feuille de route. Justement cela induira le président de l’AMPCC à noter que ces rencontres s’inscrivent en droite ligne de la vision clairvoyante de SM le Roi Mohammed VI et sa confiance dans les capacités des Africains à promouvoir le développement du continent.
Gageons qu’au sortir de ces 3 journées  clôturées par le Conseil panafricain, organe chargé de superviser le travail de CGLUA entre les sessions ordinaires de l’assemblée générale, les avancées seront notables.