African Energy Chamber

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Avec des plans en cours pour relancer la construction du projet Mozambique LNG de 20 milliards de dollars, retardé mais promettant une production de 13,1 millions de tonnes de GNL par an pour l’usage domestique, il n’a jamais été aussi important de donner la priorité à la paix et à la stabilité au Mozambique. À la suite des élections générales de 2024, des violences durant des manifestations ont ébranlé le pays, entraînant troubles et instabilité. Agissant comme la voix du secteur énergétique africain et défenseur de la prospérité mozambicaine, la Chambre Africaine de l’Énergie (AEC) (www.EnergyChamber.org) soutient pleinement le gouvernement du pays et appelle à la paix, à la stabilité et au développement durable alors que le Mozambique entre dans une nouvelle ère de croissance énergétique.

Depuis la découverte de gisements importants de gaz naturel au large de la côte nord du Mozambique en 2010, les attentes concernant la prospérité économique du pays ont grimpé en flèche. Un rapport du FMI prévoyait 500 milliards de dollars de revenus totaux d’ici 2045 et une croissance annuelle moyenne du PIB réel de 24 % grâce aux exportations de GNL entre 2021 et l’année prochaine. Les majors de l’énergie, TotalEnergies, ExxonMobil et Eni, développent des projets intégrés de GNL, tandis que de nouvelles entreprises en amont entrent sur le marché et que les projets de gaz-électricité sont sur le point d’être achevés.

Des projets tels que Coral Sul LNG, l’installation Rovuma LNG et l’usine de gaz-électricité de Temane ont le potentiel d’attirer des milliards de dollars d’investissements et de revenus tout en fournissant une énergie stable à plus de 2 millions de foyers d’ici 2030. Ces développements représentent non seulement un succès pour les investisseurs internationaux, mais également une réussite pour le Mozambique. Le pays se positionne comme l’un des marchés gaziers les plus dynamiques du continent africain, avec des réserves offshore qui pourraient le hisser parmi les dix plus grands producteurs mondiaux, représentant jusqu’à 20 % de la production africaine d’ici 2040.

Sur le plan géopolitique, ces efforts d’industrialisation pourraient profiter à la région de l’Afrique australe dans son ensemble et transformer le pays en un hub énergétique pour les pays voisins tels que le Zimbabwe, la Tanzanie, la Zambie, le Malawi, le Swaziland et l’Afrique du Sud. En outre, une côte de 2 700 km le long de l’océan Indien fait du Mozambique une porte d’entrée pour les navires traversant l’hémisphère, lui permettant de se spécialiser dans une production énergétique efficace et globale tout en diversifiant l’accès à des biens de qualité à bas prix provenant des marchés d’Asie, d’Inde, d’Europe et d’Amérique.

Pour que le Mozambique réalise son immense potentiel, il est toutefois essentiel que le pays reste fermement engagé envers la stabilité politique et le développement durable. Un environnement pacifique et stable est la base sur laquelle la communauté internationale peut construire en toute confiance des partenariats à long terme, garantissant que les opportunités immenses offertes par le développement de ses ressources naturelles se traduisent en avantages concrets pour tous. Le parcours du Mozambique pour devenir un producteur énergétique de premier plan est intimement lié à sa capacité à promouvoir l’unité, la sécurité et les principes démocratiques. Un engagement soutenu pour la paix rassurera non seulement les investisseurs internationaux, mais renforcera également le pays d’une manière qui stimule une prospérité large pour sa population et consolidera son rôle de joueur clé dans l’avenir énergétique de l’Afrique.

« La paix et la stabilité sont essentielles pour que le Mozambique débloque son immense potentiel économique. Alors que le pays émerge comme un hub énergétique mondial, la confiance de la communauté internationale repose sur une nation unifiée et sécurisée. Un engagement pour la paix assurera non seulement le succès des projets énergétiques de plusieurs milliards de dollars, mais garantira également une prospérité à long terme, stimulant une croissance durable pour le Mozambique et toute la région de l’Afrique australe. Pour ce faire, le gouvernement doit trouver un terrain d’entente et parvenir à des accords qui se traduisent par des bénéfices à long terme pour toute la population du pays », déclare NJ Ayuk, président exécutif de l’AEC.

Dans l’intérêt de la prospérité, du bien-être social et du développement économique du Mozambique, l’AEC appelle le gouvernement et l’opposition à trouver un équilibre et à s’engager pour une stabilité post-coloniale et post-conflit. Le Mozambique se trouve à un carrefour : un chemin mène à une instabilité accrue, tandis que l’autre a le potentiel de transformer le pays en un partenaire de confiance dans la communauté énergétique mondiale.

Distribué par APO Group pour African Energy Chamber.