Notre attention a été attirée sur un article portant le titre ci-dessus paru dans un magazine par ailleurs respectable, Africa Intelligence, dans lequel le journaliste, Thibaut Lanchon, a tenté en vain de remettre en question les succès enregistrés par l’APPO (www.APPOsecretariat.org) et Afreximbank dans leurs efforts pour créer la Banque Africaine de l’Énergie. Avant de plonger dans la série de désinformation que M. Lanchon a distribuée à ses lecteurs, nous aimerions dire que nous ne sommes pas du tout surpris du ton de l’article. En fait, nous nous attendions à une forte opposition et à des attaques dès le jour même où nous avons annoncé notre engagement à créer la Banque Africaine de l’Énergie, en particulier de la part de ceux qui étaient déterminés à voir l’Afrique dans une dépendance perpétuelle ainsi que de ses agents africains. Nous savons que c’est le début de nombreux autres efforts pour nous détourner de notre mission, mais nous resterons concentrés, et la Banque Africaine de l’Énergie deviendra une réalité, bon gré mal gré.
Nous identifions sept erreurs factuelles dans la rédaction de 10 paragraphes. Lanchon dit que le Dr Ibrahim avait dit qu’il avait réussi à lever environ 50% du capital minimum requis pour le lancement de la Banque qui est « censée compenser le désengagement des institutions financières du secteur pétrolier africain ». Il a ensuite déclaré que sur les 450 millions minimum nécessaires pour démarrer la banque, APPO a été en mesure de lever 90 millions de dollars, soit 20 %. Ce qu’il n’a pas dit, c’est que l’AEB va au-delà de l’APPO. Il s’agit d’une société de personnes et que chaque partenaire dispose d’un certain montant à apporter au décollage de la Banque. Quand on dit environ 50%, on inclut les contributions de tous les partenaires. Le chiffre de 90 millions de dollars est le fruit de l’imagination de l’écrivain. À lui seul, l’APPO a levé plus de 100 millions de dollars.
Une autre affirmation trompeuse est que « cependant, ce montant (60 millions de dollars) reste bien en deçà de la quote-part obligatoire de 83 millions de dollars fixée pour le pays hôte de la future banque ». La vraie situation est qu’on a demandé au pays hôte potentiel de payer plus que les autres membres. Chacun des 18 pays membres de l’APPO s’est vu allouer 83,3 millions de dollars pour couvrir les 1,5 milliard de dollars attendus de l’APPO sous forme de fonds propres. De plus, ils ne sont pas tenus de payer en une seule fois, mais peuvent payer en plusieurs fois.
Une autre déclaration délibérément trompeuse est que la faible mobilisation des pays membres est due à des retards dans l’envoi de l’accord d’établissement aux pays membres. C’est loin d’être le cas, car nos membres ont manifesté un soutien sans précédent à la Banque. En fait, près de 70 % des fonds que nous avons levés jusqu’à présent, nous les avons reçus avant même que nous, les institutions fondatrices, n’ayons finalisé et signé les documents de création. C’est une preuve suffisante de leur engagement à l’égard du succès de la Banque.
Dans sa tentative de donner un peu de crédibilité à ses déclarations trompeuses, Lanchon affirme que les États membres de l’APPO ont fait preuve d’un enthousiasme modéré lors du choix de la ville hôte de l’AEB, affirmant que si sept pays ont manifesté leur intérêt pour accueillir le siège, l’Égypte par exemple s’est retirée parce que le ministre Badawi a exprimé son désintérêt pour le projet. Cela n’aurait pas pu être plus éloigné de la vérité, car la décision de l’Égypte de se retirer de la course a été prise en XXX alors que SE Badawi a pris ses fonctions au début du mois de juillet 2024. L’Égypte a donné comme raison le fait qu’elle accueille actuellement l’Afreximbank, où de nombreux pays membres de l’APPO sont également actionnaires et méritent également d’accueillir des institutions internationales.
Enfin, il est intéressant de noter que si l’auteur dit qu’AEB a des bureaux en théorie, mais que sa direction n’a pas encore été nommée, reconnaît également que nous avons engagé PwC pour gérer le projet de décollage de la banque.
Comme nous l’avons noté dès le début, ce que Lanchon a fait est le début de nombreuses distractions que ceux qui se sont engagés à maintenir l’Afrique dans une dépendance perpétuelle continueront de nous faire. Mais nous ne nous laisserons pas distraire. Nous resterons concentrés afin que l’Afrique puisse utiliser ses ressources divines pour son peuple. Pendant trop longtemps, nous avons produit de l’énergie pour les autres. Il est temps pour nous de produire de l’énergie pour notre propre peuple et nous le ferons avec ou sans soutien extérieur.
Nous conseillons aux rédacteurs d’Africa Intelligence de s’efforcer de maintenir la crédibilité que leur magazine a essayé, avec un certain succès, de construire au fil des ans et si leurs rédacteurs ont besoin d’éclaircissements, ils ne doivent pas hésiter à prendre les contacts nécessaires.
Distribué par APO Group pour African Petroleum Producers Organization (APPO).