La dépendance alimentaire de l’Afrique du Nord et du Moyen-Orient à l’horizon 2050 de Chantal Le Mouël et Bertrand Schmitt (coordinateurs)
Les besoins en produits agricoles de l’Afrique du Nord et du Moyen-Orient sont aujourd’hui couverts à 40% par des importations, alors qu’au début des années 1960 seuls 10% de ces besoins provenaient d’importations. Croissance démographique et évolution des régimes alimentaires se sont combinées pour entraîner une forte hausse de la demande alimentaire alors que la production agricole a connu une croissance certes importante, mais de bien moindre ampleur.
Dans ce contexte, une étude visant à examiner le devenir agricole et alimentaire de cette région du monde à l’horizon 2050 a été réalisée. Après une analyse fine des déterminants de la situation actuelle, les effets d’un simple prolongement des tendances passées sur la dépendance alimentaire ont été simulés. Ce scénario central, qui intègre les effets d’un renforcement du changement climatique, a été complété par plusieurs scénarios alternatifs renforçant ou allégeant la dépendance aux importations. En tendances, la dépendance aux importations de la région pourrait s’accentuer et devenir extrême au Maghreb, au Moyen-Orient et au Proche-Orient. Aucun des différents leviers examinés pour limiter cette dépendance ne peut, pris isolément, en enrayer significativement la dérive. Seules leur combinaison, qui nécessite des politiques agricoles et alimentaires ambitieuses, et leur association à un effort mondial d’atténuation du changement climatique pourraient permettre de maintenir la dépendance alimentaire de la région à des niveaux raisonnables.
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L’Afrique émergente : enjeux et potentialités de Nialé Kaba, Babacar Cissé, Idrissa Diagne et Luc-Joël Grégoire
Ouvrages de référence, ces livres en français et en anglais sont édités avec le concours du Programme des Nations unies pour le développement (PNUD). Dix-sept contributions mettent en exergue les défis, les potentialités et les meilleures pratiques pour réussir à enclencher le processus vertueux de l’émergence, car l’Afrique dispose pour cela de ressources humaines, économiques et environnementales. Gouvernances publiques, changements de modes de production et de consommation, développement humain en sont les grands axes. Les contributeurs sont de hauts responsables des administrations publiques africaines et des praticiens expérimentés du Système des Nations Unies. Ils constituent un référentiel pour les pays africains, les institutions internationales et les partenaires au développement, aux fins d’une meilleure compréhension des enjeux de l’émergence.
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Gouvernance en Afrique : La théorie générale de la gouvernance économique de Sandavoy Adamoh Djelhi-Yahot
Cet ouvrage ouvre de nouvelles pistes, en matière de gouvernance, en proposant une formulation appelée «La théorie générale de la gouvernance économique». De la constatation exacte que la monnaie joue un rôle fondamental dans l’économie, il explique les effets dévastateurs de la politique monétaire répressive en Afrique, avant de passer en revue et récuser les différentes politiques. L’auteur propose de combiner la politique monétaire optimale basée sur la règle de Taylor avec une politique fiscale optimale et une exécution optimale des dépenses publiques.
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Problématique de l’exploitation des ressources naturelles et du développement humain durable en Afrique de Saturnin Wêndinpui Sankara
Le Burkina Faso assiste ces dernières années à l’accroissement de l’exploitation de ses ressources minières. Malheureusement, cette hausse entraîne parfois des conflits entre riverains et exploitants miniers. La recrudescence de ces conflits suscite quelques interrogations concernant leur gestion et nous interpelle tous. Les résultats de nos recherches nous ont révélé que les cadres de concertation entre exploitants miniers et populations riveraines/autorités locales prennent fin quand les exploitants miniers obtiennent le déplacement des riverains. En outre, il n’existe aucun mécanisme de prise en charge ou d’accompagnement pour la résolution de leurs problèmes sociaux. Il se pose, de ce fait, le problème de la contribution réelle des exploitations aurifères au développement local et national durable.