En 2020, les banques africaines vont consacrer 3 milliards de dollars aux technologies financières en 2020, d’après un rapport du cabinet PricewaterhouseCoopers (PwC).
Les technologies financières plus connues sous l’anglicisme Fintech occuperont une bonne place dans l’activité des banques africaines en 2020. Ces institutions vont consacrer 3 milliards de dollars à ces services financiers contre 200 millions de dollars en 2014, d’après un rapport du cabinet d’audit PricewaterhouseCoopers qui se base sur les résultats d’un sondage réalisé auprès de 21 dirigeants de banques sud-africaines, nigérianes et kenyanes. Et visiblement, ils ne sont pas insensibles aux Fintech ; 46% d’entre eux disent avoir déjà engagé des partenariats avec des sociétés qui s’y activent ou sont sur le point de le faire.
D’après ce sondage, les Fintech devraient améliorer les prestations existantes au Nigéria et au Kenya où la technologie financière a fini de s’imposer avec le célèbre porte-monnaie mobile «M-Pesa», véritable success-story et le compte bancaire mobile «M-Shwari».
En Afrique du Sud, ils sont actuellement plus utilisés dans les services de banques de détails, mais cette tendance pourrait vite évoluer. Les quatre plus grosses banques du pays Firstrand, Nedbank, Barclays Africa et Standard Bank ont dépensé jusqu’à 30 milliards de rands dans ce secteur sur une période de 12 mois qui s’est achevée le 30 juin 2016, soit 15% de leurs charges d’exploitations cumulées de la période. Quelque «47% de la population mondiale seront nés à l’heure du numérique d’ici 2020, et ils auront accès à 20 fois plus d’informations qu’aujourd’hui. Il est donc évident que les progrès rapides de la technologie sont en train de transformer le paysage social, en un univers plus mobile et axé sur le client, et où les consommateurs redéfinissent leurs attentes en matière d’engagement et de rapport qualité-prix», indique le rapport.