L’Association marocaine des exportateurs (Asmex) se défend d’être le premier réseau d’exportateurs au Maroc, avec 80% du chiffre d’affaires des exportations. Son réseau national compte plus de 9 000 opérateurs, tous secteurs confondus. Plus qu’accompagner, elle coache et guide l’entreprise et l’offre exportable. L’industriel, doublé du propriétaire foncier, Hassan Sentissi El Idrissi, à la tête de l’Asmex, a salué la tenue du Forum Hub Africa dont la 6e édition s’est déroulée en mai 2018, à Casablanca. Pour lui, ce fut une occasion pour renforcer les réseaux entre entrepreneurs… Il milite pour la promotion, à la fois, de l’exportation de leurs produits et de l’importation de matières premières, semi-finis ou produits finis du reste du continent.
L’Asmex reste un excellent relais entre les opérateurs membres et des institutions. Quel accueil réserverez-vous aux jeunes talents qui veulent intégrer cette association ?
L’Association marocaine des exportateurs (Asmex) est le premier réseau d’exportateurs au Maroc. Nous avons pour mission de représenter et de défendre les intérêts des exportateurs marocains, de leur assurer un accompagnement pour une meilleure compétitivité sur la scène internationale et de promouvoir l’offre exportable nationale. Avec nos 350 membres directs et 9100 indirects, nous représentons aujourd’hui 80% du chiffre d’affaires des exportations. Nos membres sont composés de grandes entreprises et de PME et TPE qui commencent à se lancer dans l’exportation.
Pour cette population, nous nous efforçons de mettre à sa disposition des formations et des accompagnements appropriés, pour qu’elle maitrise le processus d’exportation, qu’elle valorise ses produits et être compétitive sur les marchés extérieurs. Le digital occupe également une place importante dans la stratégie de l’Asmex qui œuvre à mettre à la disposition de ses membres des solutions optimisées pour leur promotion. Ainsi, une plateforme virtuelle a été créée pour mettre en valeur l’offre marocaine en continu 24/24 et 7/7.
Parmi ceux qui ont de grands comptes, de nombreux porteurs de projets et des entrepreneurs en herbe. Quel message envoyez-vous à ces derniers ?
Comme je viens de le souligner, nous sommes prêts à rencontrer tout ce monde. Les jeunes pousses ont besoin de notre expérience, de nos outils et instruments. Il leur faut s’armer de patience, être passionnés et voir le moyen terme…
Hub Africa représente le cadre de l’Open Innovation. Comptez-vous accompagner cette innovation, portée par des start-up africaines ?
Nous sommes disposés à examiner tout projet porté par les start-up, pour déterminer l’accompagnement qu’il faut lui mettre en place. Notre stratégie consiste à développer le partenariat entre les entreprises marocaines et leurs homologues de l’Afrique subsaharienne, à travers notamment une communication et une mise en relation permanente entre l’exportateur marocain et la communauté économique africaine.
Envisagez-vous intégrer les relais qu’a mis en place Hub Africa à l’étranger, un premier était déjà expérimenté à Yaoundé au Cameroun ?
Nous cherchons toujours à nouer des partenariats en faveur de nos membres en Afrique tant pour l’exportation de leurs produits que pour importer des matières premières et produits semi-finis pour les revaloriser ou des produits finis. De ce fait, toute initiative visant à créer des contacts, à renforcer les liens et à créer du business est la bienvenue.
Propos recueillis par Daouda Mbaye