Le Sénégal est le 7e pays au monde qui dispose du plus grand nombre des réserves en gaz, selon Rfi qui cite des experts qui ont analysé les récents gisements découverts dans le pays.
Dakar serait-il en train de devenir un futur émirat ? Tout porte à le croire. Les gisements de gaz découverts au Sénégal placeraient le pays au 7e rang mondial en termes de réserves de gaz, selon Rfi qui cite des experts qui ont réalisé des analyses sur ces récentes découvertes.
Ce classement pourrait même s’améliorer, car l’exploration, qui a nécessité un investissement de 500 millions de dollars, n’est pas encore achevée. En janvier 2016, l’entreprise américaine Kosmos Energy avait annoncé la présence d’un gisement de 450 milliards de mètres cubes au large des côtes Nord, dans la zone de Saint-Louis à cheval entre le Sénégal et la Mauritanie. Selon son PDG, Andrew Inglis, ce puits «confirme la présence d’une ressource gazière de classe mondiale entre le Sénégal et la Mauritanie».
D’après Rfi, l’exploitation de ces richesses devrait durer entre cinq et sept ans et permettra d’améliorer la trésorerie de l’État sénégalais. Création d’un comité stratégique du pétrole et du gaz Parallèlement, Cair Energy avait annoncé, en août 2016, la découverte de pétrole dans la partie orientale du champ SNE situé sur le bloc Sangomar Offshore profond, à une centaine de kilomètres des côtes sénégalaises, avec des ressources récupérables estimées à 473 millions de barils bruts.
Le groupe pétrolier britannique prévoit de creuser avec ses partenaires 15 à 20 puits pour extraire les premiers barils de pétrole qui seront commercialisés au Sénégal à partir de 2021-2023. La production devrait osciller entre 100.000 et 120.000 barils bruts par jour. Conscient de cet énorme enjeu, l’État du Sénégal a récemment créé le Comité d’orientation stratégique du pétrole et du gaz (Cos-Pétrogaz).
Ce comité chapeauté par le Président Macky Sall «est composé du Premier ministre, du ministre en charge de l’Énergie, du ministre de l’Industrie et des mines, entre autres, des représentants d’institutions de la République ainsi que d’autres structures intervenant dans le secteur de l’énergie», indique un communiqué du pôle Communication de la présidence. Sa mission sera de l’assister «dans la définition, la supervision, l’évaluation et le contrôle de la mise en œuvre de la politique de l’État en matière de développement de projets pétroliers et gaziers»