L’affacturage, technique de gestion financière permettant à une entreprise de liquider ses créances et de récupérer des liquidités, peut être une solution alternative et complémentaire au financement, notamment pour les PME-PMI. C’est du moins ce que recommande Tiémoko Meyliet Koné, gouverneur de la Banque centrale des États de l’Afrique de l’Ouest (Bceao), à l’ouverture officielle de la série de webinaires conjoints Bceao-Afreximbank-FCI sur le thème «Affacturage et financement des créances en Afrique». De son avis, le factoring est une opportunité qui n’a pas encore été pleinement exploitée par les entreprises africaines. Il a précisé que le continent africain ne représente que 0,9 % du chiffre d’affaires mondial de l’activité d’affacturage, au cours des cinq dernières années, selon FCI. Dans l’espace communautaire, les ressources accordées pour l’activité d’affacturage représentent à peine 0,4 % du volume global des prêts bancaires. Pour cette raison, la Bceao a décidé de déployer une stratégie de promotion de l’affacturage dans la zone de l’Union économique et monétaire ouest-africaine (Uemoa).