L’Éthiopie et le Soudan ont rejoint la Banque asiatique d’investissement dans les infrastructures (AIIB). Jusque-là, l’Égypte et l’Afrique du Sud étaient les seuls membres africains de cette banque. D’autres pays du continent souhaitent les imiter, en l’occurrence le Sénégal, l’Algérie, la Libye et le Nigeria, qui ont présenté, ces derniers mois, des demandes d’adhésion à cette concurrente de la Banque mondiale. Au total, l’AIIB a approuvé l’adhésion de 11 autres pays : Hong Kong, Afghanistan, Arménie, Fidji et Timor-Est ainsi que le Canada, la Belgique, l’Éthiopie, la Hongrie, l’Irlande, le Pérou, la République du Soudan et le Venezuela. Ce qui lui permet de compter 70 membres dans ses rangs. «Je suis très fier que l’AIIB compte désormais des membres de presque tous les continents», s’est réjoui Jin Liqun, président de l’AIIB. En 2016, l’institution bancaire (crée en juin 2015) a financé 9 projets dans 7 pays pour un montant global de 173 milliards de dollars. Elle a annoncé, en novembre dernier, le financement de projets en Afrique «dans un proche avenir».