La Banque mondiale prévoit d’investir 15 milliards de dollars en Afrique d’ici 2023 pour renforcer le capital humain du continent.
L’Afrique compterait actuellement 1,2 milliard d’habitants dont 43% ont moins de 15 ans. Une population largement dominée par des jeunes dont la prise en charge constitue un véritable défi pour les États africains. Investir dans ce capital humain demeure une priorité pour stimuler la croissance.
Pour soutenir ces pays dans ce vaste projet, la Banque mondiale prévoit un plan d’investissement de 15 milliards de dollars, entre 2021 et 2023, sur le continent à travers des dons et financements concessionnels. Objectifs : sauver 4 millions de vies et donc réduire la mortalité infantile, éviter les retards de croissance chez 11 millions d’enfants et améliorer de 20% les résultats scolaires des filles et garçons à l’école.
D’après Hafez Ghanem, Vice-président de la Banque mondiale pour la région Afrique, « l’Afrique subsaharienne est la région du monde où l’indice du capital humain de la Banque mondiale est le plus faible », en liaison avec «les taux élevés de mortalité et de retard de croissance dans la région, ainsi que les résultats d’apprentissage inadéquats des élèves, qui ont tous un effet direct sur la productivité économique». D’où l’impératif de donner à sa jeunesse et aux travailleurs de demain les moyens d’exploiter pleinement leur capital humain. C’est la clé pour permettre aux Africains d’accéder à un monde riche en opportunités et en promesses, et pour obtenir le meilleur des retours sur investissement.
Par Moussa Sène