En reconnaissance de son expertise dans le secteur électrique et ses réalisations en Afrique, l’Office national de l’électricité et de l’eau potable (ONEE-Maroc), qui a participé le 16 juillet à Dakar aux travaux du Comité de Direction et de l’Assemblée Générale de l’ASEA (Association des Sociétés d’Electricité d’Afrique), a permis la reconduction du Maroc, pour la deuxième fois consécutive, Membre du Bureau du Comité de Direction, pour un nouveau mandat (2022-2025).

B. El Badri

Désormais le Sénégal assure la Présidence rotative de l’ASEA (Association des Sociétés d’Electricité d’Afrique), via la Senelec. En marge de son 20ème Congrès, tenu au Centre de Conférences Abdou Diouf à Diamniadio, à environ 40 km de Dakar, l’ASEA a aussi décidé, le 17 juillet, lors de son Assemblée générale, de reconduire le Maroc, Membre du Bureau du Comité de Direction, pour un nouveau mandat (2022-2025). Doit-on rappeler que cette organisation ; qui regroupe les principaux opérateurs et sociétés d’électricité en Afrique, est une association Internationale Non gouvernementale à but non lucratif, constituée en 1970 pour une durée illimitée par les organismes, établissements et entreprises ou groupements professionnels de l’Industrie de l’Energie en Afrique ? A fin 2021, elle comptait 57 membres actifs, 25 membres affiliés, des membres associés et des membres observateurs.
A noter que ce Congrès de l’ASEA coïncide avec son cinquantième anniversaire et est considéré comme l’un des plus importants évènements en Afrique, regroupant plus de 100 sociétés, des experts et des bailleurs de fonds et plus de 1 000 participants.

Une production d’électricité à un coût très compétitif
Abderrahim El Hafidi, Directeur général de l’ONEE, qui a modéré la table inaugurale de haut niveau, a saisi l’occasion pour présenter les derniers développements du modèle électrique marocain. Dans un document rendu public, il est précisé que son pays a mis l’accent sur les mutations profondes qui ont marqué le secteur, à travers l’introduction massive des ENR dans le mix électrique, la réduction de l’indépendance vis-à-vis des énergies fossiles, tout en répondant aux objectifs de protection de l’environnement. Il a ajouté que « disposant d’un potentiel éolien et solaire important, d’un facteur de charge élevé surtout au sud du Maroc et en introduisant des technologies innovantes, le Maroc a pu atteindre un coût de production très compétitif, permettant ainsi de mettre à la disposition de l’économie nationale une énergie verte à un prix abordable. »