Au Zimbabwe, de nombreuses boutiques continuent de pratiquer le taux de change du marché noir. Ces infractions se poursuivent en dépit des avertissements de l’Unité de renseignement financier de la Banque de réserve du Zimbabwe (RBZ) et la récente arrestation des directeurs de certaines grandes entreprises pour manipulation de devises. Des remontrances qui semblent être tombées dans l’oreille de sourds. Il paraît que l’appel du gouvernement à la raison dans la tarification des biens et des services n’a pas ébranlé les détaillants et les grossistes qui continuent d’user de taux du marché noir en violation flagrante des lois sur les changes.
Actuellement, la RBZ entend prendre des mesures contre les entreprises qui s’approvisionnent en devises étrangères achetées aux enchères, puis les revendent au taux du marché noir.