Depuis son lancement, bassita qui signifie simple en arabe »simple », a simplifié la vie de milliers d’Égyptiens. Et compte d’importants partenaires comme l’Unicef.
Après trois ans d’activité, l’impact du clickfunding est déjà perceptible au pays des pyramides. Déjà fin 2014, la start-up, en partenariat avec un opticien basé au Caire, a créé un clip qui a permis d’offrir mille paires de lunettes à des brodeuses de la province du Fayoum (sud-ouest du Caire) grâce aux 10.000 vues obtenues.
Fin 2015, elle a permis à une trentaine d’enfants issus d’un quartier défavorisé et qui n’avaient jamais vu la mer, de passer une journée à la mer Rouge, grâce aux financements d’une école privée. «Vous imaginez la beauté du regard de l’enfance face à la mer ?» se réjouit Salem.
En février 2016, en partenariat avec l’Unicef, Bassita a permis à 1.000 foyers (sud d’Égypte) d’avoir accès à l’eau courante grâce à une vidéo visionnée à plus de 2 millions de fois sur Facebook en 48 h. «Un autre projet nous a permis d’envoyer des enfants à l’école avec l’ONG égyptienne Misr El Kheir», renchérit-il.
Ce partenariat avec l’organisme onusien a stimulé leur croissance, reconnaît-il. «Notre collaboration avec l’Unicef a, en effet, été déterminante pour notre croissance. De nombreuses ONG se sont ensuite dit « si Unicef utilise le clickfunding, alors pourquoi pas nous? »» D’ailleurs, Unicef Egypt prévoit de lancer d’ici deux mois une nouvelle campagne de clickfunding après le succès de cette première expérience.
Au total, les 8 campagnes virales lancées par la start-up ont récolté 8 millions de clics et aidé 34.000 bénéficiaires.