Le jeune Sénégalais Mohamed Thiam a conçu un drone intelligent capable d’exécuter les commandes vocales. Même les plus complexes…
«Aux âmes bien nées, la valeur n’attend point le nombre des années». C’est bien le cas pour Mohamed Thiam. Ce jeune Sénégalais de 24 ans, basé au Canada, a créé un drone intelligent dénommé «Zuri» qui exécute des commandes vocales. Ce drone connecté est un service intégré à l’assistant Google. Il utilise les services de Google (GCP) pour recevoir des commandes vocales que les utilisateurs peuvent envoyer depuis leurs smartphones ou via Google Home. « C’est un drone qui est capable de reconnaître des commandes vocales complexes, et de les traduire en une séquence d’actions simples afin de les effectuer de la meilleure des manières. En d’autres termes, l’utilisateur peut lui dire de faire quelque chose à travers la voix, puis le drone va interpréter ce qui a été dit et l’effectuer », explique Mohamed au site sénégalais socianetlink, spécialisé dans les TIC.
Rendre le drone plus performant
L’ancien étudiant titulaire d’un DST en informatique à l’École supérieure polytechnique (ESP) de Dakar souhaite rendre Zuri plus performant. «S’il y a une innovation dans ce projet, ce serait donc ce cocktail de technologies de pointe. Par contre, de réelles innovations sont à venir si le projet aboutit. La partie de la commande vocale n’est qu’une fonctionnalité parmi tant d’autres. J’évaluerai le niveau d’avancement du projet aux environs de 10%. Mon souhait, c’est d’arriver à le mener à bien avec toutes les capacités possibles», précise-t-il.
Mohamed, surnommé «MedTeck», est un vrai petit génie de l’informatique. Ce développeur web full back, spécialiste de l’Internet des objets (IoT), s’est aussi spécialisé en e-commerce après ses études à l’Université du Québec à Rimouski. Il travaille actuellement avec le studio de développement québécois Cortex Studio et a en ligne de mire d’autres projets innovants pour son pays le Sénégal et l’Afrique en général dans le domaine des finances, des cryptomonnaies, et sur l’IoT.
Par Moussa Sène