Suite à la suspension temporaire par la FDA (Food and Drug Administration) du déploiement du vaccin Johnson & Johnson aux États-Unis, il ressort d’une récente déclaration du ministre sud-africain de la Santé, Dr Zwelini Mkhize, la décision de suspendre volontairement son déploiement jusqu’à ce que la relation causale entre le développement de caillots et ce vaccin. Il a souligné que son pays a pris note de la décision prise par la FDA de conseiller la suspension temporaire du déploiement du vaccin Johnson & Johnson aux États-Unis. Après des consultations urgentes avec des scientifiques sud-africains, qui ont indiqué que cette décision de la FDA ne doit pas être prise à la légère, son pays suspend volontairement le déploiement de ce vaccin.
Pour rappel, aux États-Unis quelque 6 femmes, sur plus de 6,6 millions de citoyens, ont développé des caillots sanguins inhabituels avec de faibles plaquettes, entre 6 et 13 jours après la vaccination chez des femmes âgées de 18 à 48 ans. À noter qu’en Afrique du Sud, aucun cas de caillots n’a été signalé après la vaccination, et ceci après avoir inoculé 289 787 agents de santé dans le cadre du protocole Sisonke.