L’Égypte sera la 7e puissance économique mondiale en 2030. C’est ce que prédit Standard Chartered. Elle devrait même devancer de grands pays comme la Russie et le Japon.
D’après la banque britannique, le pays des pharaons figurera dans le top 10 des plus grandes économies mondiales lors de la prochaine décennie. Il occupera le septième rang devant de grandes puissances comme la Russie, le Japon et l’Allemagne.
Standard Chartered prévoit également un grand chamboulement dans l’échiquier économique avec comme tête de pont la Chine, qui deviendra, dès 2020, la première économie mondiale devant les États-Unis si l’on se réfère aux taux de change fondés sur la parité de pouvoir d’achat (prise en compte des différents niveaux de prix dans les différents pays) et au PIB. Le pays de l’Oncle Sam devrait même se retrouver au 3e rang derrière l’Inde. La croissance de New Delhi devrait s’accélérer pour atteindre 7,8% de croissance par an en moyenne dans les années 2020, au moment où celle de la Chine connaitra un ralentissement et se limitera à 5% durant les années 2030.
Des pays émergents comme l’Indonésie (4e), la Turquie (5e) et le Brésil (6e) s’inviteront dans ce cercle fermé, selon les prévisions de l’institution bancaire. « Nos prévisions de croissance à long terme reposent sur un principe fondamental : la part des pays dans le PIB mondial devrait finalement converger avec leur proportion dans la population mondiale, grâce à la convergence du PIB par habitant entre les économies avancées et les économies émergentes », ont expliqué les économistes de Standard Chartered Bank.
L’Asie devrait consolider son dynamisme économique avec une part de 35% dans le PIB mondial d’ici 2030, contre 20% en 2010 et 28% en 2018, soit un pourcentage équivalent à celui de la zone euro et des États-Unis.
Par Babacar Seck