La contribution des technologies financières (Fintech) au PIB de l’Afrique devrait augmenter de 40 milliards de dollars d’ici 2022, selon l’organisme Financial Sector Deepening Africa (FSD Africa).
150 milliards de dollars. Telle devrait être la contribution des fintech dans le produit intérieur brut (PIB) du continent dans les 4 prochaines années, soit une augmentation d’au moins 40 milliards de dollars par an, si l’on se réfère aux prévisions de Financial Sector Deepening Africa (FSD Africa), un organisme spécialisé dans le développement du secteur financier en Afrique. « La majeure partie des fonds générés par les activités des start-up spécialisées dans les technologies financières provient actuellement des opérateurs de téléphonie mobile. La contribution des autres segments n’est pas considérable, mais elle devrait augmenter au fur et à mesure que les fintech se développent pour répondre à des besoins financiers ou rendre les services plus accessibles », indique son président Evans Osano à l’agence américaine Bloomberg.
En Afrique, le secteur génère actuellement 3 millions d’emplois directs et indirects. Les fintech sont très utilisées sur le continent, en particulier par les jeunes. D’après le Global Findex Database, la base de données de la Banque mondiale qui étudie l’utilisation des services financiers dans le monde, environ 21% des adultes en Afrique subsaharienne détenaient un compte mobile money en 2017, soit le taux le plus élevé dans le monde.
Par Moussa Sène