Les experts financiers, principalement issus de la confession islamique, ont salué la décision d’établir un cadre juridique pour réglementer leurs institutions dans le pays. Ils conviennent que cette décision réduira considérablement les coûts de fonctionnement, en supprimant les dépenses supplémentaires nécessaires pour se conformer aux régulateurs, tels que la Banque centrale du Kenya (CBK). Samayya Hassan, PDG de Takeful, affirme qu’il est difficile de fonctionner avec des exigences de double conformité, un facteur qui, selon elle, les place dans une situation désavantagée par rapport à leurs concurrents.

Pour rappel, les institutions financières islamiques doivent se conformer aux lois de la charia ainsi qu’aux directives de la CBK, d’où une double conformité.