Après le deuxième coup d’État au Mali, en neuf mois, la France a suspendu depuis hier jeudi ses opérations militaires conjointes avec les forces maliennes. Toutefois, le ministère français de la Défense a déclaré que la décision, prise après consultation des autorités et de l’armée maliennes, serait réévaluée dans les prochains jours. Il est par conséquent difficile de savoir si cette décision signifie que les troupes françaises resteraient jusqu’à ce qu’une nouvelle décision soit prise. Voici in extenso les propos recueillis auprès de ce département français : «Des exigences et des lignes rouges ont été fixées par la Communauté économique des États de l’Afrique de l’Ouest (Cedeao) et l’Union africaine pour clarifier le cadre de la transition politique au Mali». D’aucuns avancent que le nouvel homme fort du Mali, Assimi Goïta, formé en Russie, se tournerait vers cette superpuissance pour aider son pays à lutter contre le pillage de ses ressources et son intégrité menacée par les djihadistes et autres rebelles narcotrafiquants.