Le groupe Orabank a ouvert mi-décembre une salle de marchés à Lomé pour être intermédiaire financier sur le marché régional et international en termes d’approvisionnement de devises.
Cette salle de marchés inaugurée, le 14 décembre à Lomé, permet à Orabank d’avoir «une position d’intermédiaire financier de premier plan qui place la banque au cœur des échanges financiers dans ses pays de présence, et ce, afin de servir au mieux ses clients privés et institutionnels, africains et internationaux, ainsi que les autres banques régionales», indique Binta Touré Ndoye, directrice générale du groupe. De même, à travers ce projet, la banque «souhaite être un acteur de référence sur le marché monétaire de l’Union économique et monétaire ouest-africaine (UEMOA) et jouer un rôle clé dans la dynamisation du marché secondaire des titres d’État», dans un marché dominé par «des acteurs opérant à partir de l’Europe et des États-Unis».
Les principales devises qui seront traitées dans ce marché des monnaies sont les francs CFA et guinéen, l’ouguiya mauritanien, le dollar américain (USD), le dollar canadien (CAD), l’euro (EUR), la livre sterling (GBP), le yen japonais (JPY), le franc suisse (CHF), le yuan (CNY), le rand sud-africain (ZAR), la livre turque (RTY), le dirham des Émirats arabes unis (AED) et le dirham marocain (MAD).
Parallèlement, l’institution bancaire implantée dans 12 pays d’Afrique de l’Ouest et du Centre répartis dans quatre zones monétaires a présenté, lors de l’inauguration de cette infrastructure, sa plateforme électronique d’accès à la salle des marchés dénommée «Orabank FX». Un outil sera qui sera mis à la disposition de quelques clients «entreprises» pour leurs transactions de change.
Par Moussa Sène