Cinq pays africains ont rejoint la Banque asiatique d’investissement dans les infrastructures (BAII) qui compte désormais dix pays du continent dans ses rangs.
Par Babacar Seck
Algérie, Ghana, Libye, Maroc et Togo ont rejoint la Banque asiatique d’investissement dans les infrastructures (BAII) après l’approbation du conseil des gouverneurs de l’institution. Ils y rejoignent cinq autres pays du continent, à savoir l’Égypte, l’Afrique du Sud, l’Éthiopie, le Kenya et le Soudan.
La BAII, lancée par la Chine et des pays émergents, se présente comme une alternative de la Banque mondiale. Un poids lourd pour contrecarrer l’hégémonie de l’institution de Breton Woods. Elle compte déjà 93 membres et vise plus. « En l’espace de trois ans, le nombre de membres de la BAII est passé de 57 fondateurs à 93 membres. Cela montre l’engagement de nos membres pour la coopération multilatérale et renforce le rôle de la BAII dans la communauté financière internationale », souligne Danny Alexander, vice-président et secrétaire général de la BAII. Pékin est le principal actionnaire avec 30% du capital et 26% des droits de vote, loin devant l’Inde, deuxième actionnaire avec 8,4% du capital.