L’intérêt que les investisseurs internationaux portent aux ports en Afrique témoigne de leur vitalité et de leur place prépondérante dans les économies africaines. A cet effet, les mises en concession des terminaux des ports d’Afrique en sont les plus parfaites illustrations.
Les performances de la plupart d’entre eux et les opportunités qu’ils offrent sont l’objet d’âpres négociations de différents partenaires. L’amélioration et le développement des infrastructures portuaires, les sommes qui y sont investies et les perspectives d’avenir font que les enjeux ne sont pas seulement importants mais colossaux. Le Port autonome d’Abidjan, premier port de transbordement, premier port de transit et premier port thonier de la côte ouest-africaine, se repositionne comme le port leader sur la façade ouest-africaine. Le Port autonome de Dakar, avec Dubaï port world, trace sa voie .Malgré des soubresauts, le partenariat tient. Le Port autonome de Cotonou qui entame une nouvelle réorganisation, entend jouer un rôle de premier plan face aux ports nigérians. Pays exportateur de minerais et importateur de produits de première nécessité, le Port autonome de Conakry est ‘’l’oxygène’’ de l’économie guinéenne. Le Port autonome de Lomé, après une réorganisation réussie, ambitionne de devenir un port moderne. Le Port autonome de Douala, port d’accès du Tchad, de la Centrafrique et d’une partie du Nord-Congo, est en pole position et joue un rôle vital dans l’intégration des économies concernées et de l’Afrique Centrale en général. Le Port autonome de PointeNoire se veut la porte océane de l’Afrique Centrale. L’Office des ports et rades du Gabon, avec des investissements colossaux, veut relever le challenge en devenant un acteur majeur de la croissance économique du pays. Les Ports de Tema (Ghana), de Malabo et Bata (Guinée Equatoriale), de Nouakchott et de Nouadhibou (Mauritanie), de Luanda (Angola), jouent de plus en plus, des rôles de premier plan tant au niveau de port à conteneurs que de ports à ¢transbordement.