La Sonatel a ouvert sa première école gratuite de codage à Dakar. Objectif : former les jeunes sénégalais aux métiers du numérique.

«Sonatel Academy». C’est le nom de l’école de codage lancée le 5 septembre 2017 par l’opérateur national des télécommunications au Sénégal en partenariat avec Simplon.co, l’organisme européen spécialisé dans la formation aux métiers du numérique. À travers ce programme, la Sonatel souhaite permettre aux jeunes sénégalais de se familiariser avec l’écosystème numérique. «Cette école créée avec ce leader de la formation aux métiers du numérique a pour but de former gratuitement les jeunes sénégalais aux nouveaux métiers de l’industrie numérique pour faire face aux défis de la digitalisation», indique l’entreprise.

Cette formation est ouverte aux jeunes âgés de 18 à 30 ans et titulaires d’un baccalauréat. Les inscriptions ouvertes sur le site du programme devaient être clôturées le 28 septembre. La première promotion entamera les cours début novembre 2017 avec une session de formation sur le «Réferent digital». Autrement dit, former des «professionnels du numérique capables de répondre aux besoins primaires, liés au numérique ou à l’informatique, d’une structure, etc.». Ces jeunes développeurs disposeront, à l’issue de cette formation, des compétences pour exercer des métiers tels que «chargé de communication Web, chargé de projet, animateur de communauté, chargé de projet Web et d’application Web, consultant junior en référencement naturel et payant, designer UX/UI, ergonome Web, growth hacker, gestionnaire de bases de données, intégrateur Web, médiateur numérique, webmaster».


Outre la lutte contre le chômage des jeunes, les métiers du digital constituent une véritable locomotive pour amorcer le décollage économique du Sénégal et du continent en général. C’est quasiment l’un des rares domaines où l’Afrique part avec une longueur d’avance sur les autres continents. Le mobile-money (banque mobile), qui a vu le jour au Kenya avec la start-up M-Pesa et qui se développe de plus en plus dans les autres pays africains, en est une parfaite illustration.

Par Baye Sakho