La diaspora d’Afrique subsaharienne a envoyé environ 46 milliards de dollars en 2018, selon un rapport de la Banque mondiale. Le Nigéria et le Ghana sont les principaux bénéficiaires de ces fonds.
Durant l’année écoulée, les transferts de fonds de la diaspora africaine en direction de l’Afrique subsaharienne ont connu une hausse de 9,6% par rapport à 2017, en passant de 42 milliards de dollars à environ 46 milliards de dollars, en référence aux résultats de la Banque mondiale dans un rapport consacré à ces flux financiers.
Le Nigéria qui a reçu près de 24,3 milliards de dollars est le pays qui a attiré le plus de fonds, soit plus de la moitié des sommes transférées par cette diaspora. Viennent ensuite le Ghana (3,8 milliards de dollars), le Kenya (2,7 milliards), le Sénégal (2,2 milliards) et le Zimbabwe (1,9 milliard). Mais si on fait une comparaison entre le pourcentage des transferts de fonds par rapport au Produit intérieur brut (PIB), on constate que ce sont les Comores qui arrivent en tête avec 19,1%, suivies de la Gambie (15,3%), le Lesotho (14,7%), le Cap-Vert (12,3%) et le Libéria (12%).
Selon la Banque mondiale, ces flux financiers ont connu une hausse constante depuis 2016 grâce à la solidité des conditions économiques des pays à revenus élevés où résident ces immigrés. Ces transferts de fonds devraient d’ailleurs s’accroître pour atteindre 48 milliards de dollars en 2019 avant de passer à 51 milliards de dollars en 2020.
Par Moussa Sène