Les startups ouest-africaines dominent le palmarès 2019 des 100 startups dans lesquelles investir avec en tête de pont les pépites du Nigéria, du Sénégal et de la Côte d’Ivoire.

Le site MyAfricanStartup.com a dévoilé mi-avril la deuxième édition de son classement annuel des 100 startups africaines dans lesquelles investir. Ce classement, soutenu par la Banque africaine de développement (BAD) et d’autres partenaires privés, souhaite accroître la visibilité de ces jeunes pousses auprès des investisseurs africains et internationaux.
L’édition 2019 a été marquée par la prédominance de l’Afrique de l’Ouest représentée par quarante startups dont dix-sept pour le Nigéria, 11 pour le Sénégal, 5 pour la Côte d’Ivoire, 4 pour le Ghana et une pour le Burkina. L’Afrique de l’Est suit de loin avec 24 entreprises grâce notamment aux 16 startups du Kenya, qui devancent leurs homologues tanzaniennes (5) et ougandaises (3). L’Afrique du Nord y compte un représentant, en l’occurrence la Tunisie avec ses quatre startups, avec deux de plus que l’Afrique centrale représentée par le Cameroun (2). L’Afrique du Sud avec ses quatorze pépites devance largement ces deux sous-régions. « Le palmarès annuel des 100 startup africaines répond aux besoins des investisseurs internationaux de cibler celles qui seront les pionnières de l’innovation et du secteur privé africain dans les années à venir », indique le rapport.

Les Fintech et les services en tête
Au total, 198 startups en provenance de 22 pays ont été évaluées à travers plusieurs critères, notamment la connaissance du marché, l’offre proposée, la pérennité du business model et la capacité de l’entreprise à pourvoir apporter des solutions à une problématique identifiée. Les 100 sélectionnées évoluent dans les technologies financières ou Fintech (30), les services et commerce (35), les biotechs et la santé (11), les télécoms & technologies, cleantech, énergie et développement durable (8). D’autres secteurs tels que les technologies éducatives (Edtech), le tourisme, le transport et le développement durable figurent aussi dans la liste. 42% d’entre elles choisissent la plateforme web pour développer leurs activités, 31% le mobile, et 27% utilisent les deux canaux. « Les investisseurs doivent identifier efficacement des startups africaines pour évaluer des opportunités. Grâce à ce palmarès, nous répondons à ce besoin et nous fournissons un outil précis et fiable aux investisseurs pour décrypter le marché, comprendre les tendances et dénicher les futures pépites », prône Christian Kamayou, fondateur de MyAfricanStartup.com.

Par Babacar Seck