Le taux d’inclusion financière a atteint 57,1% au sein de l’Union économique et monétaire ouest-africaine (UEMOA) en 2018, selon un rapport de la Banque centrale des États de l’Afrique de l’Ouest (BCEAO) dans son rapport 2018 sur l’inclusion financière dans la région.
Le taux d’inclusion financière de l’Union économique et monétaire ouest-africaine (UEMOA) est passé de 53,6% en 2017 à 57,1% en 2018, d’après le rapport 2018 de la Banque centrale des États de l’Afrique de l’Ouest (BCEAO). Cette hausse est le fruit du renforcement des infrastructures de distribution, déployées dans l’union par les fournisseurs de services financiers, ainsi que les initiatives prises par les États membres et la BCEAO, selon le document.
Le Togo enregistre le meilleur taux de bancarisation
Le Bénin enregistre le taux d’inclusion financière le plus élevé avec 74,5%, suivi du Togo (71,9%), de la Côte d’Ivoire (70,4%), du Burkina Faso (68,4%) et du Sénégal (67,0%). Ces pays devancent largement le Niger qui affiche un taux de 13,9%, l’un des plus faibles de la région. La Côte d’Ivoire (+9,1 points de pourcentage), le Mali (+8,5 points de pourcentage) et le Bénin (+2,8 points de pourcentage) sont les pays qui ont le plus progressé dans ce segment.
Le Togo, avec un taux de bancarisation strict (TBS) de 26,8%, a enregistré le plus grand taux de bancarisation de l’UEMOA en 2018, devant le Mali (23,3%), le Bénin (22,5%) et la Côte d’Ivoire (21,6%) pour une moyenne régionale de 19,3%. Le TBS mesure le pourcentage de la population adulte qui détient un compte dans les banques, les caisses nationales d’épargne, les services postaux et le Trésor. Lomé caracole aussi en tête sur le taux de bancarisation élargi (qui prend en compte le TBS, plus les utilisateurs des services de microfinance), avec un taux de 85,4%, alors que la moyenne régionale est de 41,1%. Le Bénin (68,7%), le Sénégal (51,9%) et le Burkina Faso (41,3%) complètent le quatuor de tête.
Par Baye Sakho