Le Maroc devait dépasser la barre des 11 millions de touristes en 2017, selon les prévisions de l’Observatoire national du tourisme du Maroc (ONMT).
«Les chiffres définitifs ne sont pas encore disponibles, mais nous sommes d’ores et déjà assurés de dépasser pour la première fois les 11 millions de touristes». Telles sont les déclarations de Said Mouhid, président de l’Observatoire national marocain du tourisme (OMT) à l’AFP. Ce dernier tablait même sur 22 millions de nuitées et 68 milliards de dirhams de recettes en devise en 2017 contre 64 milliards en 2016.
Les Français restent les premiers visiteurs du royaume avec plus d’un tiers des arrivées, devant les Espagnols, les Allemands, et les Britanniques. Près de la moitié des visiteurs sont des Marocains résidant à l’étranger (MRE). D’après lui, cette embellie est notamment le résultat de la multiplication des partenariats avec les compagnies aériennes, le renforcement des vols intérieurs et la communication digitale pour la promotion de la destination Maroc.
Marrakech, Agadir et Casablanca sont les villes les plus visitées par les touristes. La ville ocre a accueilli 2,5 millions d’arrivées en 2017 (contre 1,9 million en 2016) et enregistré 7 millions de nuitées, selon Abdellatif Abouricha, porte-parole du Conseil régional du tourisme (CRT) de Marrakech. L’exposition des dessertes aériennes hebdomadaires qui sont passées de 245 à 361 entre 2016 et 2017 a fortement contribué à ces bons résultats. «Si cette tendance se poursuit, nous atteindrons 2,7 millions d’arrivées en 2018. Mais, pour aller au-delà, il faudra concrétiser l’objectif de 630 vols par semaine, soit presque le double d’aujourd’hui», a-t-il expliqué à la presse marocaine.
Marrakech a enregistré une hausse des arrivées des marchés émetteurs allemand (+56%), français (+19%), espagnol (+28%), scandinave (+90%) et intérieur (+15%). D’après Abdellatif Abouricha, «la dynamique de croissance qui a démarré au début de l’année et qui s’est accélérée en novembre dernier laisse penser que l’année 2017 a été exceptionnelle, car pour la première fois de leur histoire, les hôtels de la ville affichaient tous complet pendant les 3 derniers jours avant le Nouvel An».
Par Babacar Seck