L’exemption de visa, un aéroport aux normes internationales, une présence policière rassurante, un pays à faible taux de criminalité et un bon réseau routier, amènent le rapport de Renaissance Capital à écrire que « l’ambition du Rwanda à devenir le Singapour de l’Afrique est en bonne voie ». Dans les années 1960, Singapour avait un PIB par habitant d’environ 400 USD.

Le pays était vulnérable aux conflits et trop dépendant de l’aide étrangère. Singapour, a cependant, réussi à se transformer grâce à de saines politiques macroéconomiques, à la planification des infrastructures, à la création d’une banque de développement économique, à la construction de parcs industriels pour attirer les investissements, et même l’embellissement de l’aéroport et de la ville pour donner aux investisseurs étrangers, une première impression positive.

Le rapport note que la Banque Rwandaise de Développement a utilisé le produit des privatisations pour financer un réseau à large bande en fibre optique, lancer une zone économique à un kilomètre de l’aéroport, construire des infrastructures routières à travers le pays, y compris les routes transfrontalières reliant le Rwanda à la Tanzanie, au Burundi et à la République démocratique du Congo. Le Rwanda (11 millions d’hts) cherche aussi à se transformer en une destination de conférence, avec la construction d’un centre de conférence d’un coût de 300 millions USD, un nouvel aéroport international et un hôtel (Marriott) cinq étoiles, pour un retour sur investissement projeté à 100 millions USD par an, par le biais du tourisme d’affaires. Sur le front de l’éducation, le Rwanda a prolongé la scolarité gratuite, qui passe de 12 à 15 ans. Le rapport note également que le pays est ouvert à l’immigration afin de fournir au pays, les compétences dont il a besoin. Renaissance Capital, une banque d’investissement d’origine russe, est active sur le continent depuis ¢2007.